Invité culture
RFI
Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.
Location:
France
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RFI
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Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.
Language:
French
Episodes
Arébénor Bassene, le plasticien «historien» exposé à la Biennale de Dakar
11/20/2024
C’est la deuxième biennale de Dakar pour le plasticien sénégalais Arébénor Bassène, qui a cette année la chance d’être à la fois présent à l'in et à l'off. Ce peintre érudit a étudié pendant de longues années, sur les bancs de la fac, l’histoire et les civilisations africaines. Il a commencé par exposer dans une galerie belge avant de percer dans son pays. Ses toiles colorées, semi-abstraites, faites de mouvements et de couleurs, ont toujours un lien avec l’histoire du continent, tout comme les matériaux qu’il utilise. Rencontre à la galerie Selebe Yoon de Dakar, où il expose dans le cadre de l'off de la Biennale.
De notre correspondante à Dakar,
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«L'Agrafe» de Maryline Desbiolles: «Je n'ai pas de goût pour l'exotisme»
11/20/2024
L'Agrafe, c'est le nom donné au péroné, cet os dans la jambe. C'est le titre du dernier roman de Maryline Desbiolles. Emma Fulconis, l'héroïne du roman, se fait effectivement mordre à la jambe et s'ensuit une quête de ses origines harkis sur fond de racisme dans l'arrière-pays niçois où se déroule l'histoire. Un arrière-pays au paysage rude et beau à la fois comme ses habitants. L'autrice qui a déjà à son actif plusieurs dizaines d'ouvrages nous emmène dans cette nature puissante et sa population complexe avec une écriture ciselée qui nous happe.
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Michel Hazanavicius évoque la Shoah dans un film d'animation sans la nommer: «on est tous potentiellement des Justes»
11/19/2024
Comment parler d'un des crimes les plus abominables, un génocide aux enfants ? Et notamment le génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Un film, qui sort mercredi 20 novembre 2024 en salles en France, après avoir été sélectionné en compétition au festival de Cannes, y parvient par le biais du conte. Dans La plus précieuse des marchandises, le réalisateur Michel Hazanavicius adapte, en animation, un récit de Jean-Claude Grumberg. Michel Hazanavicius est l'Invité culture.
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Biennale d'art contemporain au Sénégal: «Icônes oubliées», une exposition du photographe Djibril Drame
11/18/2024
Le Sénégal accueille actuellement, et jusqu’au 7 décembre 2024, la 15ème édition de la biennale d'art contemporain. Plus d'une centaine d'artistes venus du continent et du monde entier sont exposés à l'ancien palais de Justice, mais aussi dans plusieurs galeries de Dakar. Djibril Dramé, photographe sénégalais, est l'un d'entre eux. Il a été sélectionné pour le « off » et a choisi d’exposer en plein air, sur la corniche de la capitale, quatre photos grand format. Quatre représentations des chanteuses Nina Simone, Ama Ata Aidoo et Oum Khaltoum. Dans son exposition, Forgotten Icons, « Icônes oubliées », l’artiste de 38 ans revisite l'héritage de ces trois icônes et revendique vouloir faire vivre son art dans l’espace publique.
Pour aller plus loin: Djibril Dramé
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Zep: «La bande dessinée a fait mon éducation citoyenne, et Titeuf m'a fait découvrir le monde»
11/17/2024
Le dessinateur Zep est sans doute l'un des auteurs de bande dessinée les plus connus, grâce à l'immense succès de la série Titeuf, ce petit garçon à la houppette blonde et la langue bien pendue. Mais cet auteur suisse de 56 ans ne se repose pas sur sa série à succès. Depuis dix ans, il fait paraître des récits adultes avec un style graphique bien différent. Un beau livre, qui vient de paraître aux éditions Rue de Sèvres, explore toute sa gamme. Son titre : Dessiner le monde.
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Cinéma: «Finalement», le 51e film de Claude Lelouch
11/13/2024
Du haut de ses 87 ans, Claude Lelouch surprend encore. On le connait pour Un homme et une femme, L’aventure c’est l’aventure ou encore Itinéraire d’un enfant gâté. Ce monstre sacré du cinéma français a l’œil qui pétille lorsqu’il parle du 7e art et de son dernier long-métrage (le 51e !) Finalement.
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Alain Souchon et ses fils: une tournée en famille sur ordonnance
11/11/2024
Le chanteur de 80 ans et deux fils, Pierre et Charles, se sont lancés dans un Tour de France d'une centaine de dates. Ils interprètent tous les soirs les grands succès d’Alain Souchon, mais aussi des titres plus confidentiels. « C’est mon docteur qui m'a conseillé de faire cette tournée en famille », déclare le chanteur. « Je suis allé le voir parce que j’avais un petit coup de mou. Il savait qu’on avait déjà fait des concerts ensemble ». À partir de ce soir et pour une dizaine de dates, le trio fait étape au Casino de Paris.
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Sarah Lenka: son nouvel album «Isha» raconte l'exil et le déracinement
11/10/2024
Disque après disque, la chanteuse Sarah Lenka trace une voie à part dans le paysage musical français. Elle vient de sortir un nouvel album intitulé Isha (ce qui signifie « Femmes » en hébreu). Les textes sont écrits en anglais et racontent son histoire familiale, marquée par l'exil et le déracinement.
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La trajectoire de Kamel Daoud, lauréat du Prix Goncourt 2024 pour «Houris»
11/7/2024
L'invité culture est l'écrivain Kamel Daoud, lauréat du Prix Goncourt 2024 pour son troisième roman Houris, publié chez Gallimard. Une fiction puissante qui revient sur la décennie noire en Algérie à travers le récit d'une jeune femme prénommée Aube, égorgée à 5 ans par les terroristes et qui a miraculeusement survécu.
Kamel Daoud, né en 1970 à Mesra, en Algérie, est un écrivain et journaliste algérien d'expression française. Après avoir obtenu un baccalauréat scientifique, il poursuit des études de lettres françaises à l'université d'Oran.
En 1994, Kamel Daoud commence sa carrière journalistique au Quotidien d'Oran, un journal francophone algérien. Il y publie sa première chronique trois ans plus tard, intitulée Raina raikoum (« Notre opinion, votre opinion »). Il devient rédacteur en chef du journal pendant huit ans, période durant laquelle il jouit d'une grande liberté d'expression, malgré les contraintes politiques et sociales.
Parallèlement à sa carrière de journaliste, Kamel Daoud se lance dans l'écriture littéraire. Son premier roman, Meursault, contre-enquête (2013), est une réécriture du célèbre L'Étranger d'Albert Camus, vue du point de vue de l'Arabe anonyme tué par Meursault. Ce roman lui vaut le prix Goncourt du premier roman en 2015, ainsi que le Prix François-Mauriac et le Prix des cinq continents de la Francophonie.
En 2024, Kamel Daoud publie Houris, une œuvre qui explore les thèmes de la religion, de la liberté et de l'identité. Ce roman est salué par la critique pour sa profondeur et son originalité. Daoud continue de s'interroger sur les questions existentielles et sociétales, offrant à ses lecteurs une réflexion profonde sur le monde contemporain. Son roman remporte le prix Goncourt 2024 et est sélectionné en 2024 pour le prix Goncourt des lycéens.
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« Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l'histoire d'une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant. »
Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d'indépendance, qu'elle n'a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu'elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix. Son histoire, elle ne peut la raconter qu'à la fille qu'elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l'a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être. (Présentation des éditions Gallimard)
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«Bach appartient à mon enfance en Afrique», Salia Sanou présente sa dernière création à Paris
11/7/2024
Salia Sanou le chorégraphe Burkinabé vit entre l'Europe et Ouagadougou où il a créé le centre chorégraphique la Termitière avec Seydou Boro. Cet habitué du Théâtre de la Ville à Paris vient d'y présenter sa dernière création. De Fugues... en suite... s'inspire de la musique de Bach qu'il marie au kora et au balafon. Une pièce féminine pour six danseuses.
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Gilles Perret: «le vrai sujet du film "Au boulot!", ce sont les classes populaires»
11/7/2024
Et si une grande bourgeoise, chroniqueuse libérale des plateaux télé, partageait quelques heures le quotidien de travailleurs pauvres ? C’est l’argument du nouveau film de François Ruffin. Dix ans après le succès de Merci Patron, le député de gauche réalise avec Gilles Perret une comédie documentaire intitulée Au boulot, elle confronte l’éditorialiste médiatique Sarah Saldmann à la réalité des travailleurs précaires.
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«Figures»: une fresque monumentale de la Franco-Malgache Malala Andrialavidrazana
11/3/2024
C'est une spectaculaire fresque murale de 60 mètres de long qui est exposée jusqu’au 5 janvier sous la verrière du Palais de Tokyo, à Paris. Cette œuvre, intitulée Figures, est signée de la plasticienne franco-malgache Malala Andrialavidrazana, qui l’a créée spécialement pour cette exposition. L’artiste réagence sur cette fresque le travail de photomontages numériques qu’elle développe depuis une dizaine d’années. Ces photomontages prennent forme au moyen de sources comme des timbres, des billets de banque, des estampes et surtout des cartes géographiques.
Pour en savoir plus sur l'exposition Figures, cliquez ici.
À écouter dans Vous m'en direz des nouvellesLes collages cartographiques de Malala Andrialavidrazana façonnent de nouvelles «figures» du monde
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Rencontre avec le chorégraphe et danseur Vinii Revlon, légende du voguing
10/31/2024
Plus qu'une danse, c'est un véritable mouvement né aux États-Unis dans les années 1960. Le voguing, c'est un mélange de poses de magazines en accélérées et dansées, par et pour les personnes queers racisé.e.s. C'est devenu aujourd'hui un phénomène en France. Cette discipline underground a récemment été mise en avant lors des JO 2024 de Paris, grâce au danseur et chorégraphe, Vinii Revlon.
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Découverte en BD de la «Maison Blanche, en coulisses avec Obama, Trump et Biden» par Karim Lebhour
10/30/2024
Alors que les Américains sont appelés aux urnes lundi 5 novembre pour l'élection présidentielle, une bande dessinée française, publiée chez Delcourt, nous invite à découvrir le lieu de résidence du président : la Maison Blanche. À travers les anecdotes de Jérome Cartilier l'ancien correspondant à Washington de l'Agence France Presse, Karim Lebhour signe le scénario de cette nouvelle bande dessinée Maison Blanche, en coulisses avec Obama, Trump et Biden.
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Théâtre: Mickaël Délis «décortique» sa condition d'homme dans «Le premier sexe»
10/29/2024
L'acteur, auteur et metteur en scène Mickaël Délis joue une pièce autour du sujet de la masculinité. Le spectacle fait salle comble et s'intitule Le premier sexe - ou la grosse arnaque de la virilité, un seul en scène drôle et émouvant et une galerie de personnages pour raconter son parcours de petit garçon, d'adolescent, et enfin d'homme. Mickaël Délis est au micro de RFI.
► Le premier sexe - ou la grosse arnaque de la virilité à voir à la Piccola Scala à Paris,jusqu'au 27 novembre 2024. Le mardi et le mercredi à 19h15. Relâche le 13 novembre, puis reprise en décembre 2024 les lundis à 19h15, le mardi 31/12 à 19H15 et en janvier, février et mars 2025, les mercredis à 21h15, les samedis à 19h et les dimanches à 17h15.
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Céleur Jean Hérad, peintre de la souffrance haïtienne
10/28/2024
Céleur Jean Hérard, qui fut d'abord artisan puis l'un des sculpteurs majeurs de la nouvelle École haïtienne, s'est lancé depuis quelques années dans la peinture. Ses tableaux, marqués par la souffrance du corps et de l'esprit, constituent un puissant hommage aux difficultés que traversent ses contemporains en Haïti. Entretien
RFI : Bonjour, Céleur Jean Hérard. Vous exposez actuellement vos peintures à la galerie Christophe Person à Paris. Et ce que l'on voit à travers vos tableaux, ce qui est frappant, ce sont les corps en souffrance, les visages et les corps déformés. Avez-vous voulu peindre la souffrance que vit actuellement le peuple haïtien ?
Céleur Jean Hérard : Oui, moi, je travaille sur la dépression du peuple haïtien, aussi sur la dépression mondiale de ce qui se passe dans le monde. À partir de là, j'essaie de travailler mes personnages parce que je suis très à l’écoute de ce qui se passe. Moi, je voyage beaucoup dans le monde, ici, en Europe, ou en Amérique, mais il faut dire vraiment qu'en Haïti, la situation est pire. Et franchement, ça impacte mon travail.
Diriez-vous que vos peintures visent à guérir cette souffrance ?
Oui, c'est vrai, c'est comme une forme de guérison de cette souffrance. Comme vous voyez, dans mon travail, il y a beaucoup de couleurs, beaucoup de formes, et vous avez l'impression que c'est une sorte de revendication pour dire au monde « c'est juste qu'il y a de la souffrance, mais il y a aussi quelque chose d'autre, au-delà de la souffrance ». C’est ce que je voulais réellement mettre en avant pour pousser les êtres humains à prendre conscience [de cette violence, NDLR], pour qu'il y ait une prise de conscience. Pour qu’il y ait une autre réalité et qu'il y ait un monde beaucoup plus équilibré. C'est pour ça que dans mon travail, vous allez voir beaucoup de formes et beaucoup de couleurs. Je cherche un travail d'équilibre pour au moins pousser à cette prise de conscience et j’espère que cela va arriver.
J'ai lu dans une interview que vous disiez ne pas vous définir comme un artiste engagé, mais comme un témoin de votre époque.
Alors c'est vrai, cette phrase, elle est sortie quand il y a eu des étudiants dans mon atelier — dans lequel on accueille beaucoup d'étudiants… Et souvent, ils essayent de me poser une étiquette d’artiste engagé. Et moi, je ne pense pas que c'est vraiment le terme approprié pour ce que je fais. Moi, je pense que je suis plutôt un témoin de ce qui se passe et du moment actuel. Parce que quand on me qualifie d'artiste engagé, je me dis souvent que cela peut être un peu dangereux. Parfois, il y a des étiquettes un peu extrémistes ou radicales… mais en réalité, on n’est pas toujours engagé, on est souvent juste témoin de ce qui se passe dans le lieu où l’on vit, dans l'espace où l’on est, de la ville, de la terre. Donc, moi, je ne suis qu’un témoin qui essaye de raconter en fonction de ma perspective comment je vois le monde, et surtout, comment je vois la vie en Haïti.
Haïti a une grande tradition de peinture. Est-ce que cette tradition vous habite ? Est-ce que vous faites référence à cette tradition dans votre travail ?
Je voudrais vous raconter une anecdote. Hier, Christophe Person [le galeriste, NDLR] a organisé un dîner à la galerie avec les collectionneurs. Et à un moment donné, pendant la conversation, on parlait de Basquiat [Jean-Michel Basquiat, peintre américain d'origine haïtienne né aux États-Unis, décédé en 1988, NDLR]. Et des gens ont commencé à revendiquer Basquiat comme peintre haïtien. Moi, je disais qu’il fallait arrêter avec tout ça, car je pense qu'en Haïti, nous avons produit davantage que Basquiat. Peut-être même que nous avons déjà produit cinq Basquiat ! Entre le passé et le présent, nous avons démontré la force de notre créativité. Je pense qu'il faut regarder la peinture haïtienne telle quelle, sans faire référence à une identité venue d’ailleurs pour montrer vraiment la force du travail.
Les tableaux de Céleur Jean Hérard sont à découvrir...
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La vie extraordinaire d'Anita Conti, pionnière de la lutte pour la préservation des océans
10/27/2024
Le duo d’artistes Catel Muller, au dessin, et José-Louis Bocquet, au scénario, ont entrepris depuis quelques années de raconter l’histoire de femmes qui ont marqué leur temps et dont le parcours a été invisibilisé à travers une très belle collection de bandes dessinées, intitulée « Les clandestines de l’Histoire », aux éditions Casterman. Cette fois, ils font revivre les exploits d’Anita Conti, surnommée la dame de la mer, dont le livre Racleurs d’océans alertait sur la surpêche dès les années 1950.
À écouter dans Jusqu'où va la science ?À l’écoute des océans pour la Fête de la science
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L'écrivain Jean-Pierre Montal est le lauréat du prix des Deux Magots
10/24/2024
Né en 1971, Jean-Pierre Montal est écrivain et éditeur. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Leur chamade (prix Jean-René Huguenin 2023). Son nouveau roman La Face nord, publié aux éditions Séguier, vient d'être récompensé par le prix littéraire des Deux Magots 2024.
Un homme rencontre une femme à la sortie d’une séance d’Elle et lui, le chef-d’œuvre de Leo McCarey. Ils se mettent à discuter de leur passion pour ce film. C’est le point de départ d’une histoire d’amour à la fois évidente et intense. Mais elle a soixante-douze ans, et lui, quarante-huit. Peut-on ignorer un tel fossé ? Est-il possible de tout recommencer ?
Leur histoire va les plonger dans la spirale du temps et des souvenirs. Le Paris d’aujourd’hui ouvrira un passage vers la Vienne d’autres époques, de l’immédiate après-guerre aux années 1970.
Portée par une écriture sensible et ciselée qui traque obsessionnellement le mot de trop, La Face nord explore les frontières indécises de nos vies parallèles, vécues ou rêvées. En conteur virtuose, Jean-Pierre Montal signe un roman d’une beauté troublante où le grain du réel se mêle au flou des sentiments. (Présentation des éditions Séguier)
Duration:00:10:10
Cinéma: avec «Chez les zébus francophones», Nanténaina Lova raconte «la disparition des paysans de la capitale»
10/23/2024
Nanténaina Lova vient de Madagascar, et dans son nouveau film, il retrace la résistance des paysans malgaches face à l'urbanisation. Chez les zébus francophones raconte la lutte d'un village malgache face à la spéculation urbaine. Le film est sorti mercredi 23 octobre en France.
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Denis Péan et ses mélodies universelles du groupe Lo'Jo: «J'invente des sons»
10/22/2024
L'Invité culture de ce mercredi 23 octobre n'est autre que le chanteur Denis Péan, leader du groupe Lo’Jo et auteur de la plupart des chansons de cette formation née il y a un peu plus de 40 ans. Lo’jo a partagé dans sa carrière des projets avec des noms prestigieux comme Archie Sheep, Tony Allen ou Led Zeppelin. Le groupe vient de sortir l’album Feuilles Fauves : 11 titres sublimés par les voix des deux chanteuses, les sœurs Yamina et Nadia Nid-El-Mourid.
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