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Reportage France - Paroles de soignants

RFI

Du lundi au vendredi, un reportage pour mieux connaître la société française et comprendre ses débats.

Location:

Paris, France

Genres:

World News

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RFI

Description:

Du lundi au vendredi, un reportage pour mieux connaître la société française et comprendre ses débats.

Language:

French


Episodes
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Jeux paralympiques: entre l'athlète non-voyant et son guide, une histoire de confiance

9/5/2024
On dit souvent qu'ils sont les yeux des athlètes non-voyants. En athlétisme, les guides sont littéralement à leurs côtés pour les orienter et leur donner des instructions. Un rôle qui dépasse l'aspect sportif car au quotidien, la confiance doit être extrême entre l'athlète et son guide. Thomas Verro est entraîneur, mais aussi le guide au saut en longueur de l'athlète Delya Boulaghlem. Suivez Les Jeux paralympiques 2024

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Jeux paralympiques: l'exceptionnelle longévité des athlètes seniors, toujours au top

9/4/2024
Du tennis de table au rugby assis, en passant par le tennis fauteuil ou l'équitation : à plus de 50 ans, voire 60 ans, beaucoup d'athlètes des Jeux paralympiques 2024 sont toujours hautement performants. Un âge avancé pour ces athlètes au moment où d'autres ont déjà pris leur retraite sportive. À lire aussiJeux paralympiques: le parcours hors norme de l'archer français Damien Letulle Suivez Les Jeux paralympiques

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Jeux paralympiques: «Le handicap m'a permis d'accéder au haut niveau», confie le volleyeur Thomas Laronce

9/3/2024
Après le sacre des Bleus aux Jeux olympique en volley-ball, la ferveur continue pour les Jeux paralympiques. Pour la première fois, une équipe de France participe au tournoi de volley assis, où six joueurs par équipe s’affrontent sur un petit terrain. Une discipline peu développée en France et qui pourrait connaître un nouvel élan grâce aux Jeux paralympiques. Rencontre avec Thomas Raronce, passionné de la discipline et pilier de l’équipe tricolore, qui joue ce 4 août pour défendre la septième ou huitième place du tournoi de Volley-assis. Suivez aussiLes Jeux paralympiques sur RFI

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Adélia Ajami, joueuse française de goalball, un handisport sans équivalent aux Jeux olympiques

9/2/2024
C'est la première fois que les Françaises participent aux compétitions de goalball aux Jeux paralympiques. Ce mardi 3 septembre se tiendront les quarts de finale et les Françaises sont en mauvaise posture puisqu'elles ont perdu tous leurs matchs de poules. Le goalball, handisport qui n'a pas d'équivalent aux Jeux olympiques, est une discipline relativement nouvelle dans l'Hexagone. Adélia Ajami, joueuse franco-ivoirienne, est l'un des jeunes espoirs du goalball tricolore. ► Tous nos articles sur les Jeux paralympiques sont à retrouver ici. ► Le programme et le calendrier des Jeux paralympiques est à consulter ici. À lire aussiJeux paralympiques: l'équipe de France de Goalball se lance dans une ambiance «jamais vue» et un silence olympien

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Yvan Wouandji, joueur de cécifoot: «Les Jeux, c’est partager, transpirer, tout donner, s’engager»

9/1/2024
Aux Jeux paralympiques, les joueurs de cécifoot ont fait leur entrée dans la compétition. Dans l’équipe de France, dix joueurs ont été retenus pour les Jeux, mais les Bleus doivent faire sans l’un de leurs piliers, Yvan Wouandji, victime d’une rupture des ligaments croisés il y a quelques mois. Malgré la déception, cet athlète francilien d’origine camerounaise ne compte pas manquer une miette des Jeux. Par Élodie Vilfrite Il figure parmi les plus grands talents du cécifoot. À 31 ans, Yvan Wouandji a déjà un palmarès impressionnant. Élu Étoile du cécifoot en 2010, meilleur joueur du Championnat de France 2018 et 2019, deux fois champions d’Europe en équipe de France en 2012 et en 2022, son talent n’est plus à prouver. Parmi toutes les compétitions, les Jeux paralympiques ont une saveur particulière pour lui : « Les Jeux, c’est partager, c’est travailler, transpirer, tout donner, s’engager. C’est l’acte citoyen aussi, s’enthousiasme le joueur. On a pris part à deux Jeux paralympiques, Londres en 2012, où on a été médaillés d’argent, et à Tokyo, où on n’a pas eu les résultats que l’on souhaitait. » Paris 2024 marque ainsi la troisième participation de l’équipe de France de cécifoot aux Jeux. La discipline concourt aux Paralympiques depuis Athènes 2004. Le cécifoot, c’est un sport proche du football, mais qui comporte de nombreuses spécificités. « Sur le terrain, il y a un gardien obligatoirement voyant, et les joueurs de champ sont forcément malvoyants ou non voyants. Pour l’équité, on a tous un bandeau sur les yeux. C’est du 5 contre 5, précise Yvan Wouandji. Le cécifoot, à la base, c’est une adaptation du futsal, et le cécifoot se joue obligatoirement dehors et jamais dedans, parce que dedans, ça résonne, il y a beaucoup de bruit autour, et comme on se parle énormément sur le terrain, on a vraiment besoin que le terrain soit agréable pour nous. » À lire aussi Jeux paralympiques : les Bleus du cécifoot se préparent à l’ombre des terrils Découvrir le cécifoot en « ouvrant bien grand ses oreilles » Les joueurs jouent sur un petit terrain, de handball, Yvan Wouandji ses explications : « Comme on ne voit pas les lignes de touche, il y a des barrières sur les côtés, comme ça, le ballon ne sort jamais du terrain. Le ballon est spécial, il y a des grelots à l’intérieur, comme ça, quand il roule, on l’entend sur le terrain. Derrière le but où on doit marquer, il y a quelqu’un qui voit, c’est le guide de l’équipe et il nous donne des indications : "t’es à 11 mètres, t’es à 8 mètres". Quand je joue, le guide est derrière le but adverse, comme ça, lorsqu’il me parle, je l’entends et je visualise la cage. » Cette année, si le numéro 8 reste en dehors du terrain, Yvan Wouandji n’en est pas moins impliqué dans la compétition. Nommé ambassadeur des Jeux olympiques et paralympiques, il promeut la pratique de son sport auprès des jeunes et a récemment porté la flamme. À Paris, au stade tour Eiffel, Yvan figure parmi les premiers supporters. « Il y a un cadre idyllique pour une complétion d’exception, se réjouit-il. Ma première mission : d’abord d’encourager l’équipe et juste de montrer aux gens que le football se conjugue à tous les temps. » Il lance un appel : « Venez découvrir le cécifoot, venez en ouvrant bien grand vos oreilles, un peu vos yeux, mais surtout vos oreilles. » Yvan espère que l’engouement pour les Jeux permettra de grossir les rangs dans les clubs de cécifoot : la fédération compte aujourd’hui environ 500 licenciés. ► Tous nos articles sur les Jeux paralympiques sont à retrouver ici. ► Le programme et le calendrier des Jeux paralympiques est à consulter ici.

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Natation, basket puis rugby: les mille vies du para-athlète français Ryadh Sallem

8/29/2024
Ryadh Sallem a eu mille vies. À 53 ans, l'athlète tentera de relever, à Paris, le défi le plus ambitieux d'une impressionnante carrière. Pour sa sixième participation aux Jeux paralympiques, ce joueur de l'équipe de France de rugby-fauteuil vise la médaille d'or, ultime consécration pour celui qui a fait de la reconnaissance du handisport le combat de sa vie. « J'ai des locks, je suis en djellaba, je suis sur un fauteuil roulant avec des roues bleu-blanc-rouge. Je n'ai pas les pieds sur terre, mais j'ai la tête sur les épaules ». C'est ainsi que Ryadh Sallem se décrit. Et lorsqu'il est debout, dans le vestiaire, l'athlète est un colosse. « J'ai plusieurs dimensions donc quand je suis sur mon fauteuil, je vous regarde d'en bas et quand je suis debout, je vous regarde d'en haut. Et donc le fait d'avoir ce regard-là sur le monde, c'est sympathique aussi », déclare-t-il. Pour jouer, Ryadh Sallem enlève ses prothèses : « Mon fauteuil va remplacer mes jambes, je vais être quasiment moulé dedans. Donc c'est un fauteuil qui est fait sur mesure. Finalement, je suis plus handicapé debout que sur mon fauteuil. » Et quand il joue, il attache ses longs cheveux, car ils pourraient se prendre dans les roues, et les camoufle dans son maillot, celui de l'équipe de France. Réglage de la sangle, bandage blanc sur les avants bras, pression des pneus, l'athlète fait tourner les roues de son fauteuil à toute vitesse et le voilà sur le terrain de sport. « Ce qui est difficile quand tu changes de fauteuil, c'est de trouver ton nouveau positionnement, tes sangles, tout ça. Je suis encore en train de le régler alors que ça fait quelques mois que j'ai reçu ce fauteuil », décrit-il. Et ce ne sont pas les seules difficultés : « Elles sont aussi financières, confie-t-il. Parce qu'un fauteuil comme ça, ça coûte quand même un peu plus de 15 000 euros. » « La vie nous rattrape et il faut juste lui laisser la chance de nous faire vibrer » Né sans jambes ni mains à cause d’une malformation ­congénitale, Ryadh Sallem a quitté la Tunisie pour se faire soigner en France. Son enfance et son adolescence sont difficiles, mais son enthousiasme vaincra. « La vie nous rattrape et il faut juste lui laisser la chance, la chance de nous faire vibrer », partage l'athlète, qui a décidé de faire confiance à la vie. « Quand tu perds une partie de ton corps et que tu n'arrives pas à te projeter dans le futur, c'est violent, confie-t-il. Mais tu te dis bon allez, je vais avancer à petits pas, centimètre par centimètre. Et puis, tu t'aperçois qu'au bout de quelques années, tu as fait trois fois le tour de la planète. C'est cela, la magie de la vie. » À 53 ans et avec six sélections aux Jeux paralympiques, Ryadh Sallem connaît mieux que personne le sport de haut niveau. « Moi, j'étais passionnée de basket et c'était le seul sport co qui était plus ou moins accessible. Mais j'étais un ovni dans le basket, parce qu'il n'y avait pas de personnes à qui il manquait des membres supérieurs. » C'est après la natation et le basket qu'il découvre le rugby-fauteuil, « un deuxième coup de foudre », déclare-t-il. À lire aussiJeux paralympiques 2024: les Français du rugby-fauteuil font vibrer l'Arena Champ-de-Mars Des valeurs du sport que l'athlète cherche à transmettre « Je fais partie de ceux qui essaient de promouvoir, de faire avancer le mouvement paralympique », explique Ryadh Sallem. « Moi, je trouve que c'est important parce que j'ai bénéficié de ça et j'ai envie de renvoyer l'ascenseur. Et donc évidemment, si ça permet à des gamins d'avoir la banane, d'avoir le sourire, je suis là pour cela. » Et le rugby a une place particulière dans son cœur : « Cet état d'esprit, cette camaraderie... Il y a vraiment une culture dans le rugby qui est particulière. » Les valeurs du sport, il cherche à les transmettre aux plus jeunes, tout comme celles de l'olympisme : « Les Jeux, c'est ça la magie. C'est une guerre mondiale joyeuse. Il n'y a pas de morts, mais on a toutes les nations du...

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Jeux paralympiques: le parcours hors norme de l'archer français Damien Letulle

8/28/2024
Les premières épreuves individuelles de tir à l’arc ont lieu ce jeudi 29 août sur l’esplanade des Invalides. L'archer Damien concourt en catégorie W1, réservée aux athlètes avec un handicap assimilé à une tétraplégie, avec un déficit aux membres inférieurs, au tronc et à au moins un bras. Un athlète à l’histoire extraordinaire, lui qui a concouru en valide en 1996 aux Jeux olympiques d’Atlanta. À 51 ans, Damien Letulle est le premier archer de l’histoire à avoir participé à la fois aux Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques. Par Élodie Vilfrite Pour les Jeux paralympiques de Paris, six archers ont été qualifiés – deux femmes et quatre hommes – dont Damien Letulle. Compétiteur né, Damien Letulle tombe amoureux du tir à 10 ans, quand son grand-père lui offre son premier arc. Très vite, les podiums s’enchaînent. En 1996, l’archer a 23 ans. Sa médaille de bronze aux championnats d’Europe lui ouvre les portes des Jeux olympiques d’Atlanta. Éliminé prématurément, il vise déjà les Jeux de Sydney, mais une mauvaise chute bouleverse sa vie. Damien devient tétraplégique. Il passe 20 ans sans tirer à l’arc. « J’avais du mal à voir le sport de haut niveau dans un corps qui ne fonctionne pas à 100%. Je n’avais pas souhaité en refaire et puis j’avais peur de pas être assez performant. J’étais plutôt investi dans les instances pour faire évoluer le tir à l’arc en oubliant complètement la pratique. Et est arrivé le jour de la nomination des Jeux de Paris, ça m’a donné un tilt. » Depuis, Damien Letulle s’entraîne sans relâche. En 2020, il décroche le record de France handisport. L’archer pratique deux sessions de tir par jour. Une préparation exigeante adaptée sur mesure pour le champion. «... Je prends un kif du tonnerre ! » « J’ai beaucoup travaillé physiquement. Au niveau des adaptations, il y a eu des centaines de prototypes faits pour palier le fait que je ne puisse pas ouvrir mes doigts pour lâcher la corde, ni appuyer sur une gâchette. On a inventé avec des potes ingénieurs une façon de tirer un peu différente, mais qui correspond à ce que je faisais avant. Aujourd’hui, avec les adaptions qu’on a trouvées, j’arrive à prendre beaucoup de plaisir quand les flèches partent et certaines bien parties arrivent dans le jaune. Et là, je prends un kif du tonnerre ! » Participer aux Jeux de Paris a la saveur de la revanche. D’autant que les épreuves de tir à l’arc se déroulent sur l’esplanade des Invalides. Un lieu intimement lié au parcours de Damien. « Suite à l’accident, il y a eu une période où j’étais au centre des Invalides, l’hôpital militaire de rééducation, ce qui donne beaucoup de sens à l’événement. Là-bas, j’ai passé du temps à me questionner sur mon devenir. En regardant ce dôme doré par la fenêtre, je me disais : "Qu’est-ce que je vais faire ?" Quand je vois qu’aujourd’hui, plus de 20 ans après, je suis au pied de ce dôme à tirer des flèches, il y a eu du chemin depuis cette période. » Un chemin remarquable, inscrit jusque dans sa peau. Il y a peu, il a sauté le pas. L’archer s’est fait tatouer les deux avant-bras : à gauche, les anneaux olympiques, à droite, les agitos, symboles des Jeux paralympiques. Les phases finales des épreuves de tir à l’arc auront le 1er septembre.

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Paralympiques 2024: les costumes adaptés pour les performeurs de la cérémonie d'ouverture

8/27/2024
Les Jeux paralympiques commencent ce mercredi avec l'allumage de la vasque à la fin de la cérémonie d'ouverture. Le spectacle se déroulera sur les Champs-Élysées et la place de la Concorde, réunissant sur scène à la fois des danseurs valides et d'autres porteurs de handicap. RFI s'est rendu dans l'atelier où ont été confectionnés leurs costumes, en Seine-Saint-Denis. À lire aussiParalympiques 2024: immersion du centre de réparation du matériel des para-athlètes ► Tous nos articles sur les Jeux paralympiques sont à retrouver ici. ► Le programme et le calendrier des Jeux paralympiques est à consulter ici.

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Paralympiques 2024: Jeanne Le Pêcheur, paracycliste, porte la flamme

8/26/2024
Partie samedi 24 aout d'Angleterre, la flamme paralympique poursuit son trajet en France. Ce mardi 27 août 2024, elle arrive en Île-de-France où plusieurs relayeurs l'attendent. Parmi eux, Jeanne Le pêcheur, jeune paracycliste plusieurs fois médaillée aux championnats de France. Elle prendra le relais au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. Rencontre. Évidemment, j'ai dit oui ! J'étais super contente, vraiment, je sautais partout, au premier degré. L'enthousiasme se lit immédiatement sur le visage de cette jeune femme aux cheveux blonds. Porter la flamme paralympique, Jeanne Le Pêcheur, 21 ans, ne l'avait même pas imaginé. Et ses proches non plus ! Je crois que je ne me rends pas compte. À la base, je n'arrivais même pas à me tenir assise, il fallait que je sois attachée de partout, alors là, le fait de porter la flamme paralympique, c'est énorme. Aujourd'hui, la jeune athlète se déplace à petit pas, à l'aide d'une canne. Née à cinq mois et demi, elle est atteinte depuis l'enfance d'une infirmité motrice cérébrale : un handicap… mais pas un frein. Passionnée de sport, Jeanne découvre par hasard le handbike, littéralement le « vélo avec les mains », qui se pratique allongé, à quelques centimètres du sol. À lire aussiParalympiques 2024: immersion du centre de réparation du matériel des para-athlètes Un entraînement assidu en famille Coup de cœur, elle se lance à corps perdu dans cette discipline, jusqu'à participer à plusieurs reprises aux championnats de France. La compétition, à la base, je n'y pensais pas, c'est parti d'un pari avec mon frère. Je me suis lancée et j'ai gagné des médailles de bronze et la dernière fois, la médaille d'argent. Ça m'a vraiment aidée à me vider la tête, à plus penser au handicap. Le vélo, ça m'amène une sensation ... de liberté ! La sportive s'entraine plusieurs fois par semaine, mais jamais seule. J'ai un petit drapeau pour dire aux voitures que je suis là, mais souvent, je ne vois pas les voitures. Donc, il me faut un accompagnateur avec moi. À lire aussiParalympiques 2024: immersion du centre de réparation du matériel des para-athlètes Cela peut être à tour de rôle la boulangère du village, un ami de la famille ou encore... son père, Benjamin. C'est aussi lui qui poussera le fauteuil roulant de Jeanne lors du relai de la flamme, au vélodrome. L'idée va être de représenter le sport de Jeanne, le handbike, et c'est une façon de remercier tous ceux qui l'ont accompagnée et soutenue. Pour l'athlète, porter la flamme, c'est aussi l'opportunité de visibiliser le handicap et de donner de l'espoir. Je me dis – naïvement peut-être – que par ce symbole de la flamme, des JO et du sport, ça peut aider certaines personnes à accepter leur handicap ou une situation qu'ils ont du mal à accepter pour aller mieux derrière. Depuis que j'ai accepté mon handicap, je m'amuse. Ce n'est pas parce que tu as un grillage super épais devant toi que tu ne peux pas le casser. Si tu veux le casser, tu le casses. Si tu veux accepter ton handicap, tu l'acceptes. Jeanne compte poursuivre son chemin, avec un objectif en tête : participer aux Jeux paralympiques de Los Angeles en 2028. ► Tous nos articles sur les Jeux paralympiques sont à retrouver ici. ► Le programme et le calendrier des Jeux paralympiques est à consulter ici.

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Paralympiques 2024: immersion du centre de réparation du matériel des para-athlètes

8/25/2024
J-2 avant le coup d'envoi des Jeux paralympiques de Paris 2024, avec la cérémonie d'ouverture sur les Champs-Élysées et la place de la Concorde. Le Comité d'organisation espère la même ferveur que lors des Jeux olympiques. La billetterie a d'ailleurs décollé depuis le début du mois. Près de 2 millions de tickets ont désormais été écoulés pour encourager les 4 400 para-athlètes en train de se préparer et de se mettre dans l'ambiance des Jeux au sein du village, où leurs moindres besoins tâchent d'être pris en compte, comme la réparation des fauteuils et des prothèses qui viendraient à être endommagés. Un centre dédié, ouvert sept jours sur sept, leur vient en aide gratuitement en cas de besoin, et il est déjà bien fréquenté. Reportage. ► Tous nos articles sur les Jeux paralympiques sont à retrouver ici. ► Le programme et le calendrier des Jeux paralympiques est à consulter ici.

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Paralympiques 2024: devant la tour Eiffel, le sable laisse la place au gazon synthétique

8/22/2024
Les Jeux paralympiques se rapprochent ! À Paris, 11 des 15 sites de compétition des Jeux olympiques seront de nouveau utilisés pour les Jeux paralympiques, ce qui nécessite quelques adaptations, comme au Champ-De-Mars. Au pied de la tour Eiffel, le stade éphémère où se tenaient les épreuves de beach-volley se transforme pour accueillir les compétitions de cécifoot. Sur les sites olympiques, les cinq anneaux laissent la place aux Agitos, ces trois virgules qui sont l'emblème du Comité international paralympique. Et depuis dix jours, une quarantaine d’ouvriers s’activent sur le stade au pied de la tour Eiffel. Dédié au beach-volley pendant les Jeux olympiques, il va être utilisé comme terrain de foot pour le cécifoot — contraction de cécité, état d’une personne privée de vision, et de football. Et les travaux à mettre en œuvre sont nombreux. Principale transformation : le sable laisse la place à un gazon synthétique bleu vif. « C'était évidemment trop compliqué de retirer 400 tonnes de sable qui constituent l'aire de beach-volley, raconte Gautier Jourdet, le responsable des infrastructures du stade tour Eiffel, et donc on est venus rajouter du plancher par-dessus le sable. Ça voulait dire notamment le niveler de façon assez précise pour que le plancher ne bouge pas, bien sûr. » À lire aussiÀ Reims, l’équipe paralympique des réfugiés plus déterminée que jamais L'acoustique est primordiale dans le cécifoot Le terrain de cécifoot reposera sur 80 cm de sable : « Il faut imaginer : quand vous verrez les athlètes paralympiques de cécifoot courir sur l'aire de jeux et pratiquer leur sport, ils seront en fait au-dessus d'un bac à sable », poursuit Gautier Jourdet. Une configuration qui a un intérêt majeur selon le responsable des infrastructures : « Finalement, installer un terrain de cécifoot sur du sable, c'est aussi pertinent techniquement pour l'acoustique, l'acoustique étant évidemment un enjeu hyper important pour le cécifoot. » Puisque, au cécifoot, c’est avec les sons que se repèrent les athlètes : des grelots à l’intérieur de la balle permettent de la localiser sur le terrain et pour faire des passes, les joueurs s’annoncent en criant « oui ». À lire aussiJeux paralympiques: les Bleus du cécifoot se préparent à l'ombre des terrils Le cécifoot est une discipline olympique très impressionnante et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les collisions sont plutôt rares. « Avec la résonance des sons qui se déplacent dans l'air, [les joueurs] arrivent à sentir une masse dans l'espace. On appelle ça le sixième sens. C'est comme les chauves-souris en fait, ils ont le sens des masses, explique Rémi Garranger, sélectionneur de l’équipe de France Espoirs de cécifoot, il y a des joueurs qui sont capables d'aller à cinq centimètres d'une barrière et de repartir sans la toucher. Ils la sentent. Ils me disent qu'ils sentent comme une toile d'araignée sur le visage. Et il y en a qui arrivent même à sentir les autres. » Pour le premier match, ce sont près de 10 000 spectateurs qui sont attendus pour voir du cécifoot, une première mondiale ! ► Tous nos articles sur les Jeux paralympiques sont à retrouver ici. ► Le programme et le calendrier des Jeux paralympiques est à consulter ici.

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À Reims, l’équipe paralympique des réfugiés plus déterminée que jamais

8/21/2024
La grande fête du sport se poursuit en France : dans moins d'une semaine débutent les Jeux paralympiques. Les premiers athlètes sont arrivés au village olympique ce mercredi 21 août, 4 000 y sont attendus. Parmi eux, les athlètes de la délégation paralympique des réfugiés, ils seront huit à concourir sous cette bannière, en para-athlétisme, en escrime-fauteuil ou en para-taekwondo. Ils sont originaires d’Iran, d’Afghanistan, de Colombie, mais aussi du Cameroun, des pays qu’ils ont fuis. Tous s’entraînent à Reims, à 150 kilomètres au nord-est de Paris. Ils racontent leurs espoirs et témoignent de leur détermination à quelques jours de la compétition. De notre envoyé spécial à Reims, C’est sans aucun doute le plus expérimenté de cette délégation paralympique des réfugiés. Originaire de Syrie, Ibrahim Al Hussein participe à ses troisièmes Jeux paralympiques. À Rio en 2016 et à Tokyo en 2021, il s’est illustré en para-natation. Cette année, à Paris, un nouveau défi l’attend : « Lors des Jeux de Tokyo, je me suis rendu compte que la jeune génération de para-natation pouvait compter sur les nouvelles technologies pour performer. Résultat, ils ont battu tous les records. Des records que je ne peux pas battre du haut de mes 35 ans. Mais comme la natation reste mon point fort, je me suis dit : pourquoi ne pas concourir en para-triathlon ? » De la course à pied et du cyclisme en plus de la nage. Le défi est énorme. Colossal même pour ce para-athlète qui a perdu l’une de ses jambes lors d’une explosion en Syrie. Pourtant, à l’entendre, cela n’a rien d’insurmontable : « Bien sûr que c’est compliqué de passer de la natation au triathlon. Mais cela fait deux ans que je me prépare. Certes le vélo est mon point faible. Mais je suis bon en natation et en course à pied, donc j’espère un résultat. Avec de la persévérance, tout peut arriver. Donc évidemment, je crois en moi, sinon, je ne serai pas là ! » À lire aussiTony Estanguet: «Les Jeux paralympiques promettent des émotions exceptionnelles» Dépassement de soi Para-tennis de table, para-taekwondo… Les para-athlètes de la délégation vont concourir dans six disciplines différentes. Salman Abbariki, originaire d’Iran, s’illustrera en lancer de poids sur un fauteuil roulant. Après avoir manqué Rio et Tokyo, il a, dit-il, une revanche à prendre sur Londres, sa seule participation en 2012 : « À Londres, je n’avais jamais les fesses collées au fauteuil au moment de lancer le poids, ce qui est une faute. J’ai fait trois fois la même erreur et je n’ai obtenu aucun résultat. » Alors concourir à nouveau 12 ans après, c’est, là aussi, un immense défi, raconte son entraîneur Jens Ellrott. « On travaille sur un plan adapté pour un athlète qui n’a plus 25, mais 37 ans. Cela veut dire plus de séances de physiothérapie, mais aussi des entraînements dans l’eau, ce qui est plus relaxant. Je l’admire et j’apprends beaucoup de lui. » Et puis il y a Amelio Castro Grueso. Ce réfugié colombien va participer à ses premiers jeux paralympiques en escrime fauteuil avec une furieuse envie d'inspirer et de transmettre sa détermination : « Je veux écrire un livre pour raconter mon histoire. Car mon histoire, c’est celle de nombreuses personnes qui tombent et se relèvent. En écrivant ce livre, je veux motiver les gens, leur faire comprendre que nous sommes tous confrontés à des situations difficiles et que tout dépend de la façon dont on décide de les affronter ». Lui affrontera son handicap — la perte d’usage de ses deux jambes — avec une épée à la main et la médaille d’or en ligne de mire. Et même s’il ne la décroche pas, il connaît déjà le titre de son livre : « Yo lo logré ». Littéralement : « J’ai réussi ». À consulterProgramme et calendrier des Jeux paralympiques

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Quelle place à Paris pour les dix «femmes en or» de la cérémonie des JO?

8/20/2024
Que restera-t-il des Jeux olympiques de Paris après l’été ? Lors de la cérémonie d’ouverture, pour le tableau « sororité », dix statues dorées de grands personnages féminins qui ont fait l’Histoire de France ont émergé de la Seine. Paulette Nardal, Olympe de Gouges, Alice Milliat, Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir, Jeanne Barret, Louise Michel, Christine de Pizan, Alice Guy et Simone Veil pourraient venir garnir les rues de la capitale. Car en matière de représentativité des femmes dans l’espace public parisien, le compte n’y est pas. À écouter aussiLa Femme olympique : les Jeux au féminin

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Jeux olympiques et paralympiques: opération Sentinelle à Paris

8/19/2024
Pour les Jeux olympiques et paralympiques, jusqu'à 20 000 militaires sont mobilisés. Ces soldats en treillis de la force Sentinelle patrouillent dans tout Paris, pour appuyer les forces de l'ordre, et pour éviter tout risque d'attentat, d'autant plus que la France et au plus haut niveau de vigilance attentat. Un gigantesque camp militaire éphémère a donc été installé à l'est de Paris pour les loger. Un camp éphémère, monté en seulement un peu plus de deux mois, pouvant accueillir 4 500 soldats. 30 000 mètres carrés qui seront démontés après les Jeux paralympiques.

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Médecins du monde et ses permanences téléphoniques pendant les JO

8/18/2024
À l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, l'ONG Médecins du monde a choisi de fermer sa permanence médico-sociale située à proximité du Stade de France. L’important dispositif policier aux alentours faisait courir trop de risques à leurs patients en situation irrégulière. Pour maintenir l'offre de soin et d'accompagnement, les équipes ont mis sur pied des sessions de rappels téléphoniques qui dureront tout l'été. D'habitude, ils se présentent en chair et en os au rez-de-chaussée de cet immeuble de Saint-Denis, au nord de Paris. Mais cet été, chaque mercredi, c'est au téléphone que Colette Amato, travailleuse sociale, prend soin des patients les plus vulnérables. « Il s'agit d'une femme qui est née en 1996 et qui vient de Maurice. Là, on se rend compte que la dame est enceinte de deux mois. Comme c'est une femme enceinte précaire, on n'est pas à l'abri qu'elle ait eu un souci ou qu'elle ait besoin de soins particuliers », explique-t-elle. Dans ses locaux de Médecins du monde, 99% des personnes accueillies sont en situation irrégulière sur le territoire. Un risque de contrôle Mais à deux pas du Stade de France, en pleine période JO, croiser un agent des forces de l'ordre aux alentours, c'est risquer un contrôle, un séjour en rétention administrative ou une expulsion. Et ça, pour Guillaume Bellon, coordinateur du Caso, le Centre d'accueil, de soins et d'orientation, c'est hors de question. « C'est arrivé dès le printemps. Des personnes qui au sortir du train – à la gare du Nord notamment – se sont vues contrôlées. Les personnes s'étaient acquittées de leur titre de transport, donc pensaient avoir pu échapper au contrôle que les sans-papiers connaissent bien. Et cette personne qui cherchait à nous rejoindre s'est vue notifier une OQTF (une obligation de quitter le territoire français), témoigne Guillaume Bellon. Pour certaines personnes qui souffrent notamment de rage de dents, d'inflammations, on va leur expliquer que rien ne pourra être fait dans nos locaux et qu'il faut se déplacer au centre de Paris ou aller à l'autre bout du département. Et on a eu à plusieurs reprises la réponse : "Je préfère continuer à prendre des anti-inflammatoires que de m'exposer à un risque de contrôle." » En plus des sessions de rappel patient, l'ONG a ouvert temporairement de nouvelles permanences dans les villes voisines de Pantin et Bobigny, loin de la fête olympique. À lire aussiJO 2024: les ONG françaises s'inquiètent de la disparition de 3 000 places du Samu social

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JO 2024: les commerçants parisiens déplorent un été mitigé, malgré le succès des Jeux olympiques

8/15/2024
Les Jeux olympiques ont été une réussite sportive pour Paris, mais pas forcément pour ses commerçants qui dressent un bilan mitigé de l'événement. Selon la fédération du commerce spécialisé Procos, les chiffres d'affaires ont reculé de presque 10% dans les magasins parisiens en juillet et, même avec les Jeux, les ventes n'ont pas décollé au début du mois d'août. RFI a rencontré des commerçants déçus par le manque de fréquentation dans leur établissement. Debout derrière la caisse, Matéo fait le pied de grue en attendant les clients. Employé depuis quatre ans dans un magasin de vêtements, il sait que les mois d'août sont tranquilles, mais s'attendait à un sursaut pour ces Jeux olympiques ayant lieu en France. « C'était très calme, avoue-t-il. On ne va pas se mentir, la priorité des clients n'était pas de venir de boutique. Les lieux des Jeux olympiques avaient, j'imagine, une concentration du public qui était là. Nous, en l'occurrence, on n'avait pas d'épreuves autour de nous, donc cela ne s'est pas ressenti dans le commerce. En comparaison avec l'année dernière, c'est plus ou moins la même chose... Peut-être en perdant des clients français réguliers, mais en gagnant une clientèle internationale qui était de passage. Ni plus, ni moins. C'était différent. » Quelques rues plus loin, Maxime Lemersre termine de faire payer un client. Avec ses deux boutiques à Lille et à Paris, le fondateur de Chaussettes et compagnie est surpris du résultat. « On avait beaucoup d'attentes pour notre boutique à Paris. Au final, c'était une période classique, il n'y a pas eu un engouement complètement dingue. Pourtant, on est rue du Temple, on est dans le Marais. Alors qu'à Lille, on a très bien marché, on a même cartonné ! », s'étonne-t-il. Dans la capitale, dès qu'on s'éloigne des sites olympiques, le chiffre d'affaires plonge, mais les plus impactés restent les magasins en zone rouge. « La semaine qui précède la cérémonie d'ouverture, les deux îles [de la Cité et Saint-Louis, NDLR] étaient complètement ceinturées, rappelle Thierry Véron, président de la Fédération des associations de commerçants parisiens. Résultat des courses : une perte de la fréquentation très importante, un manque de chiffre d'affaires qui peut aller jusqu'à 70, 80%. Pour ces commerçants-là, il y a une commission d'indemnisation qui est mise en place. » Quand et combien sera redistribué ? Il est encore trop tôt pour le dire. « Tout ce que j'ai actuellement, c'est l'adresse mail qui doit servir à envoyer un dossier, déplore-t-il. C'est une commission d'indemnisation qui va se mettre en place après les Jeux, donc à partir du 15 septembre. » Tous ne pourront pas bénéficier pas de cette mesure. Pour Thierry Véron, l'essentiel est d'éviter à tout prix que des enseignes ferment leur porte. Il craint que cet été difficile soit le dernier clou sur le cercueil de certains commerçants. À lire aussiJO 2024: quand le sport prend le dessus sur la désinformation

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JO 2024: à Châteauroux aussi, les Jeux olympiques unanimement salués comme une réussite

8/14/2024
Paris 2024 a tenu toutes ses promesses dans la capitale bien sûr, mais aussi en province. Dans l'Indre, dans le centre de la France, la ville hôte de Châteauroux accueillait les épreuves de tir sportif. Et même si le bilan pour les Français – avec une médaille d'argent pour Camille Jedrzejewski – est décevant, l'ambiance JO s'est bien emparée de la ville et de ses habitants ! Pendant dix jours de compétition, Châteauroux a vibré au rythme du tir, lors d'épreuves bien-sûr, mais aussi partout en ville, comme dans cette fan-zone devant la Mairie. « Un bon souvenir, très bon souvenir même ! s'exclame le jeune Maël, 11 ans, ravi que cette édition des Jeux se soit invitée chez lui. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir les Jeux olympiques pas loin de chez nous ! » De mémoire de Castelroussins, jamais vu Châteauroux, 43 000 habitants, n'avait connu une telle frénésie. « On voit de nouvelles personnes, de nouveaux visages, de nouveaux horizons... s'enthousiasme un habitant. Châteauroux, personne ne connaît, mais là, cela donne l'occasion de faire connaître notre petite et belle ville ! » « Il y a une effervescence qu'il n'y a pas d'habitude, abonde une autre. Il y a beaucoup de monde, un esprit plus convivial autour des jeux, les gens discutent plus facilement... On peut croiser des athlètes aussi ! » Et justement, même si certains athlètes et leurs équipes étaient d'abord déçus de ne pas être à Paris, ils ont finalement aimé le charme de cette ville de province. « Châteauroux, c'est même mieux que Paris ! explique Pawen Sing, de la délégation indienne. Il n'y a pas d'embouteillage, on peut profiter de la ville, c'est plus détendu ! Il y a de bons restaurants ! C'est super, Châteauroux, les gens sont très sympas, très accueillants ! » Les commerçants aussi semblent plutôt satisfaits de cet effet JO sur leur chiffre d'affaires estival. « On affiche complet, ou quasiment complet, tous les jours depuis deux bonnes semaines, confirme, satisfait, Régis Tellier, gérant de l'hôtel Élysée. On a une clientèle différente des années précédentes. Cela m'a permis de rencontrer des Coréennes, des Indiens, des Mexicains... Voilà, une clientèle qu'on n'a pas forcément l'habitude de voir à Châteauroux. J'ai fait le plein pendant les deux semaines, auxquelles suivront les Paralympiques. Là aussi, j'ai des réservations depuis un moment. Là aussi, j'ai fait le plein ! » Châteauroux sera la seule ville, hors Île-de-France, à accueillir également les Jeux paralympiques, fin août. Avant cette échéance, le maire, Gil Avérous, tire un bilan très positif de ces Jeux olympiques. « Très globalement, il y a eu une augmentation sensible des chiffres d'affaires de 10, 15 % par commerce, se félicite-t-il. La fréquentation de l'Office de tourisme a augmenté de 61 %, les étrangers de 139 %. On espère que tous les athlètes qui sont venus, avec leur staff, sur le site ont pris conscience que ce site est le plus beau d'Europe. Nous avons des retombées économiques d'hôtellerie, de restauration, d'activités pour les entreprises assez sensibles, on l'espère pour plusieurs années. » De façon plus symbolique, comme Paris, Châteauroux aimerait pouvoir conserver les anneaux olympiques sur la place de l'Hôtel-de-Ville pour que perdure le souvenir de cette ébullition extraordinaire ! À écoouter aussiTony Estanguet: «Les Jeux paralympiques promettent des émotions exceptionnelles»

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JO 2024: pincement au cœur pour les visiteurs des Jeux olympiques, à l'heure du départ

8/13/2024
Après plus de deux semaines de sport et de fête, après le départ des athlètes lundi, les visiteurs qui étaient venus pour les Jeux olympiques quittent à leur tour Paris. Avec un petit pincement au cœur, comme l'a constaté RFI à Roissy. Au milieu du terminal 2B de l'aéroport de Roissy, une trentaine de danseurs assurent le spectacle, une dernière danse au milieu de l'aérogare, en musique... comme pour prolonger un peu la magie des Jeux olympiques. L'ambiance dans les allées a encore un je-ne-sais-quoi de festif. Ce qui n'est pas pour déplaire à cette mère de famille parisienne, après avoir assisté aux Jeux, a choisi une destination de circonstance pour les vacances. « On part pour le berceau de l'olympisme, à Athènes ! On a beaucoup râlé avant les JO, pendant la préparation, un peu comme tout le monde, confesse-t-elle. Puis, on a trouvé cela génial ! On a été complètement transportés par l'ambiance, par les bars en bas de chez nous, plein de gens faisaient la fête tout le temps, les gens étaient heureux, les enfants ravis ! Depuis la cérémonie d'ouverture, on est à fond ! Là, on a un petit moment de gueule de bois après les super fêtes ! » Un peu partout dans l'aéroport, on distingue des bobs, des t-shirts, des casquettes aux couleurs des Jeux olympiques. Ce touriste mexicain venu soutenir son équipe olympique est manifestement ravi de son séjour. « C'était vraiment très sympa ! s'exclame-t-il, radieux. L'ambiance était incroyable, avec tous ces spectateurs du monde entier. La cérémonie d'ouverture était la plus belle que je n'ai jamais vue. Tout était très bien organisé, l'accès aux stades, les transports parfaits. Je me suis senti comme à la maison ! » À quelques mètres, cette touriste venue d'Afrique du Sud est sur le point d'embarquer, elle rentre à Johannesburg des étoiles plein les yeux. « Je me suis beaucoup amusée ! Bon, c'est vrai qu'il faisait chaud, mais j'aime la chaleur, cela ne me dérange pas, raconte-t-elle. C'était ma première fois à Paris, j'ai vraiment adoré, il y avait du monde partout ! C'était super, mais tout est passé tellement vite... Je vais revenir, c'est sûr ! » Dans l'aéroport, difficile, voire mission impossible, de trouver un touriste qui n'a pas apprécié ces Jeux olympiques. C'est avant tout l'ambiance, l'atmosphère que les visiteurs mettent en avant. « J'ai vécu à Paris pendant trois ans, il y a beaucoup d'années de cela et, depuis 32 ans, j'habite en Australie, explique cette touriste. Ce Paris, avec cette ferveur, cet enthousiasme, je ne l'avais pas vu depuis longtemps ! Il y avait vraiment un engouement et une ferveur qui étaient incroyables ! Pas seulement pour les Français, d'ailleurs, pour toutes les équipes. C'était très beau, très encourageant pour le futur de toutes les nations qui sont incluses dans les Jeux olympiques. C'était formidable ! » « Tout était bien, juge cette touriste du Kenya. L'ambiance, les athlètes, tous les volontaires sur qui je suis tombée étaient super ! J'ai aussi profité de ces Jeux olympiques pour visiter Paris, prendre le métro, aller dans des magasins de souvenirs... C'était bien ! » À Roissy, ce sont finalement les annonces d'embarquement qui viennent mettre un point final à ces Jeux olympiques, comme hors du temps ! À lire aussiJO 2024: le tour des Jeux olympiques de Paris par ses plus belles images

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JO 2024: le tour des Jeux olympiques de Paris par ses plus belles images

8/12/2024
Les Jeux olympiques ont marqué le monde entier avec les performances, les émotions et les belles histoires. Mais les images auront aussi frappé les esprits. Laurence Théault revient sur quelques photos emblématiques de ces Jeux. L'image a fait le tour de monde, le voyage en ballon de la vasque olympique enflammée qui plane au-dessus du jardin des tuileries, boule de feu qui éclaire la nuit noire. Paris se transforme aussi en tableau, Monet peignait la fête nationale avec une palette tricolore et une multitude de coups de pinceau, les photographes eux capturent une fête internationale, les cyclistes gravissent la rue étroite de Montmartre, la foule est en liesse, les drapeaux bleu-blanc-rouge flottent dans le ciel de Paris... Une autre image, le Grand Palais a tissé sa toile de fer au-dessus des escrimeurs. C'est cet amateur de la discipline qui en parle le mieux. « Celle-ci, avec cet escrimeur tout à fait remarquable, qui s'appelle Sébastien Patrice et dont la caractéristique est qu'il saute, détaille-t-il. Dans ses assauts, il y a plein de moments où il saute comme un papillon ou un cabri. Il porte ses attaques de cette façon-là, c'est tout à fait remarquable et cette image montre cela ! Il a son genou au niveau des épaules de son adversaire et il va le pointer. » Les Jeux olympiques donnent des ailes quand le champion de BMX se hisse au sommet de l'obélisque dans le ciel bleu, place de la Concorde. Position et cadrage, la photo est parfaite. D'une lévitation à l'autre, c'est sans doute la photo la plus spectaculaire de ces Jeux olympiques, à Tahiti, l’envol au-dessus de la mer du surfeur brésilien pointant l’index vers le ciel, sa planche de surf à la verticale dans son dos. « On le voit avec sa planche, tous les deux complètement détachés de tout, décrit Mike, livrant son regard, très inspiré. Pas seulement détachés d'une vague, mais du monde. Il plane vraiment au-dessus de tout ! Pour moi, c'est une image de la transcendance de ce sport. » L'image est renversante, pour une gymnaste flamboyante. « C'est un saut au-dessus d'une poutre, commente Lara. C'est assez impressionnant, parce qu'elle est la tête en bas alors qu'elle fait un grand écart inversé. Ça me donne une image à la fois de puissance, parce que l'on voit tous ses muscles tendus, et en même temps de beauté, d'une grande grâce. » Durant ces Jeux, les photographes auront immortalisé des doigts levés, des sourires à pleines dents, des sauts de joie, des embrassades, des larmes de joie, des sanglots de déception, de spectateurs éblouis, des fronts mouillés, des plongeons dans la seine, des médailles autour du cou des drapeaux, des chapeaux. À lire aussiÀ la Une: des Jeux olympiques de Paris «fantastiques»

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JO 2024: clap de fin pour les Jeux olympiques de Paris au Club France

8/12/2024
Les Jeux de Paris 2024 sont désormais terminés, place à Los Angeles 2028. La cérémonie de clôture avait lieu dimanche 11 août au Stade de France, au nord de Paris. Une cérémonie en présence des athlètes, de leurs délégations, lors de laquelle la maire de Paris, Anne Hidalgo, a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de la cité des anges. Los Angeles a pris le relai avec notamment l'acteur Tom Cruise en invité star de la cérémonie. Au Club France, au nord de Paris, devant un écran géant, des spectateurs sont partagés entre tristesse, émotion et hâte de découvrir ce que nous réserve Los Angeles 2028. À lire aussiLes JO 2024 sont «clos», Paris transmet le relais à Los Angeles pour 2028

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